"Le Kamasutra est la jouissance appropriée par les cinq sens, assistée de l'esprit uni à l'âme"

Le point G



C’est une zone érogène convoitée qui alimente bien des fantasmes : le point G, qui tire son appellation du nom du médecin allemand, Ernst Gräfenberg, qui l’a identifié officiellement pour la première fois, nourrit toujours de nombreuses idées reçues.

Soit dit en passant, il semble évident que - comme le souligne Clarence Edgard-Rosa dans son ouvrage Connais-toi toi-même (Ed. La Musardine) - cette découverte, comme de nombreuses autres concernant des zones féminines qui portent des noms de médecins masculins, “ces découvertes ont sans l’ombre d’un doute été faites bien avant [...] par des femmes elles-mêmes”.

Sur les traces du point G 

Si certains le cherchent encore, aussi perdus que lors d’une course d’orientation en 4ème, le point G - ou plutôt la zone G - est pourtant localisé et même cartographié. Si les corps des femmes ne sont pas tous identiques, il se situerait communément à 4 à 5 cm à l’intérieur de la paroi vaginale, dans une zone de même taille qu’une pièce de 2€.

Pour le trouver, et le titiller du bout des doigts, il faut donc insérer deux de ces dits doigts dans son vagin jusqu’à la deuxième phalange, et faire “un mouvement de type viens par là”, écrit Clarence Edgard-Rosa. “Vous saurez que vous y êtes quand vous sentirez une zone plus rugueuse que le reste de la muqueuse”, poursuit-elle.

Rien ne dit d’ailleurs si cette quête intime vous procurera du plaisir ou non car, comme toutes zones dites érogènes, celle-ci est avant tout personnelle et les ressentis dépendent de tout un chacun. A chacune du moins. D’autant que, physiologiquement, la zone G se trouve entre le clitoris et l'urètre : deux organes qui, quand ils sont sollicités, ne procurent pas tout à fait les mêmes sensations.

Une controverse mondiale 

En outre, ce fameux point G a été aussi à l’origine de nombreux débats. Des tas de chercheurs - très souvent masculins par ailleurs - n’ont cessé de venir remettre en cause l’existence de cette zone. Pas très étonnant quand on sait à quel point la question du plaisir féminin dérange.

Certains veulent le réduire au seul fonctionnement du clitoris, d’autres nient complètement un plaisir qui se passerait de pénétration : tous oublient donc la question de la pluralité des plaisirs et le fait que chaque femme est unique et que ses ressentis aussi.

Une enquête  de 2012 menée par Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique au King’s College de Londres, avait par exemple avancé que le point G ne serait que “subjectif”. En partant de l’hypothèse que les vraies jumelles partagent les mêmes gènes, elles devraient ressentir des sensations identiques à la stimulation de leurs différentes zones de plaisir, à l’inverse des fausses jumelles. Sauf que c’était encore une fois nier la notion d’individu.

Parce que, point G ou pas point G, en réalité l’important reste toujours l’écoute de soi, de ses envies, de son plaisir. La quête du plaisir féminin ne se limite pas à la recherche de son point G. Des tas d’autres pratiques existent pour atteindre l'orgasme : stimulation du clitoris, caresses, positions inédites, excitation auditive… A chacune de trouver son propre chemin pour atteindre le 7e ciel.

Les 5 zones du vagin à doigter pour faire éjaculer une femme tel un jet d’eau

Le vagin est un organe qui peut donner beaucoup de plaisir mais contrairement au pénis, on n’y voit pas grand chose. Et oui, chez nous les hommes, l’érection se fait au grand jour si je puis m’exprimer ainsi. De ce fait, on peut scruter et étudier le gland et tout le reste de l’appareil génital sous toutes les coutures. Dès lors, peu (ou pas) de mystères tout simplement parce-que le pénis n’est pas caché. Contrairement au sexe de l’homme, le vagin étant un organe interne, il est donc plus compliqué de le connaitre sur le bout des doigts.

Et oui messieurs, ces dames peuvent prendre un pénis en main (et en bouche) et donc voir ce qui vous fera le plus grand bien. Elles ont tout sous les yeux : frein, hampe… Nous, on n’est beaucoup moins bien lotis. Et oui, aller mettre un coup de langue sur le point G, c’est un peu plus compliqué (mais possible quand on sait comment le « pousser dehors »). On a une barrière physique entre guillemets qui ne nous facilite pas la tache pour apprendre et ensuite passer à l’action de façon efficace.

Ne pas voir ce qui se passe dans le vagin, cela explique pourquoi 99% des hommes doigtent un peu au petit bonheur la chance en espérant faire jouir leur partenaire. Il est donc bon de faire un récapitulatif des 5 zones du vagin qui peuvent donner des orgasmes. Voici la carte (aux trésors) de ces endroits pour donner du plaisir, des zones pas forcément simples à repérer quand on ne sait pas. Dans ma méthode, on verra comment les trouver et les stimuler. En avant moussaillons !



Les 2 deep spots

Une zone jouissive au fond du vagin

Si le point G est tout proche de l’entrée du canal vaginal et qu’il déclenche des éjaculations féminines, il est une zone bien plus profonde et méconnue de 99% des gens qui va grandement nous intéresser dans la recherche de l’éjaculation féminine, une éjaculation couplée à un orgasme hautement sensationnel et même viscéral. Quelle est cette zone ?

Pour les nuls en anatomie, comme vous le voyez sur les schémas ci-dessous, il est alors bon de comprendre que le vagin (et le canal qui le compose) se termine au niveau du col de l’utérus. Le col de l’utérus fait donc la jonction entre l’utérus et le vagin. Gardez à l’esprit que le col de l’utérus est très sensible donc le stimuler peut être gênant voir douloureux pour certaines femmes donc attention à ce que vous allez faire.




Des points profonds donneurs d’orgasmes vraiment dingues

Pourquoi je vous en parle alors si c’est une zone compliquée/dangereuse ? Tout simplement parce-qu’à proximité du col de l’utérus se trouve le deep spot (ou point P). Pour être plus précis, je devrais dire que de chaque côté du col de l’utérus se trouvent les deep spots ou points P, le point P avant face antérieure du vagin et le point P arrière, face postérieure du vagin. Ces points P sont aussi appelés culs-de-sac vaginaux, deux renfoncements terminant le vagin.

Pourquoi je les appelle points P ? Tout simplement du fait de leur profondeur, P pour profondeur. C’est donc un ensemble de points profonds à stimuler.

Ce point P est double, il y aura donc deux types de stimulations que nous verrons ensemble dans ma formation. Je réserve tout ça pour le module 8 dédié aux points P. Cette stimulation sera plus facile au niveau de l’avant du point P. Elle sera plus délicate mais encore plus orgasmique et émotionnelle au niveau de l’arrière du point P.

Pourquoi ce point P amène lui aussi à des éjaculations et des orgasmes incroyables ? Les muscles utérins mon cher Watson ! Et oui, l’orgasme du point P fait travailler les muscles PC et notamment les muscles utérins, l’éjaculation féminine est donc parfaitement possible.

Le point R (par le vagin ou l’anus)

Stimulez le point R de deux façons

Je l’appelle le point R, R pour rectum. Je vais y revenir. Sachez que la peau qui se situe entre le vagin et l’anus est très très fine, les muqueuses vaginales et ano-rectales étant pourvues de nombreuses terminaisons sensitives. Dès lors il faut savoir qu’il existe une zone érogène très particulière qui se situe sur la mince cloison qui sépare le vagin du rectum. C’est mon fameux point R.

Comme vous le voyez sur le schéma ci-dessous, on peut le situer à mi-distance entre l’entrée du vagin et le point P arrière. Vu sa position, vous vous doutez qu’on peut l’atteindre par le vagin et par l’anus.




Le point R prépare mais ce n’est pas tout

L’intérêt de ce point R n’est pas de faire éjaculer votre petite amie, vu son emplacement cela serait compliqué. C’est surtout que vous allez pouvoir préparer la stimulation profonde du point P arrière. C’est tout ? Oh que non !

Une bonne stimulation du point R envoie des vagues de sensations incroyables dans le rectum. Certains vont peut-être se demander si on ne peut pas essayer d’aller stimuler indirectement le point G en chopant le point R au passage par l’anus. C’est effectivement jouable et extrêmement sensationnel. On le verra dans le module bonus dédié à l’anal.

Le point G, le plus recherché

Je vous ai déjà dit que cette zone existait bel et bien ici et je vous ai parlé de comment la reconnaître facilement ici. Je vous ai donc déjà donné pas mal d’armes pour tomber dessus facilement. Dans ma formation, évidement, je vous en dis 1000 fois plus et je vous donne surtout des trucs pour savoir quoi faire avec « ce machin » qui fait s’arracher beaucoup de cheveux à ces messieurs mais aussi à ces dames.

Je ne me répéterai jamais assez (rabâcher, c’est le gage que cela rentre dans votre cerveau) alors revoici sa localisation en photo :



Le point Q (prolongement du point G)

J’ai remarqué un point très particulier que j’ai appelé le point Q (Q pour queue du point G). Comme vous le voyez sur les schémas ci-dessous, le point Q est un prolongement de la queue du point G. Il est donc situé à équidistance entre la queue du point G et le point P avant. Ce point n’est donc ni à confondre avec le point P à proprement parler ni avec le point G. Il est donc important de bien sentir où le point G se termine et où il commence et ça on le verra dans le module 7.



Les capteurs au niveau du point Q sont extrêmement réceptifs, encore un autre type de sensations exceptionnelles pour votre partenaire. Les sensations diffèrent et ne sont pas meilleures ou moins bonnes que celles du point G, c’est une corde de plus que vous mettez à votre arc.

Stimuler le point Q est donc intéressant par exemple avant d’aller stimuler les points P, notamment le point P avant. C’est encore une question d’anticipation. On anticipe la pénétration profonde tout en douceur.

La question que vous vous posez certainement : mais peut-on faire éjaculer une femme avec tous ces points ? La réponse est oui et je vous dirai pourquoi et comment dans ma méthode.

Cela fait donc 5 points dont vous allez pouvoir vous occuper avec amour. Vous saviez que le vagin était autant stimulable ? Sans guide, c’est effectivement compliqué de se frayer un chemin.